Cheikh Ari

Il faut juste se rendre à l'évidence que la fin est proche. Elle est à quelques heures. Elle fut redoutée, refoulée lui reportée, mais là, c'est vraiment la fin. Il faut juste l'accepter, lâcher prise et passer à autre chose. Il faudrait vite soigner ses blessures, arrêter l'hémorragie et suturer. Bien vrai, c'est des sacrifices, du temps, de l'énergie consacrée. Néanmoins, quand c'est la fin, il faut l'accepter. En tirer des leçons pour les fois à venir.  Les prochaines décis ions ne seront peut-être pas bonnes, mais prendre le risque est toujours mieux. C'est dur d'y renoncer, mais c'était échec et mat dès le départ. Le monde est vaste. Il y en a de la place pour tout le monde. Il ne sert à rien de se goinfrer dans son bunker en attendant la fin des averses, la fin de l'orage et du tsunami. Bien vrai, ça a été comme un tsunami, mais d'autres survivent. Ils deviennent plus forts. L'histoire s'écrira au lever du

Vivre et mourir, Aimer et haïr, Jouir et souffrir Et que sais-je? Tels sont les Deux faces de la Médaille Vie. Habiter ton cœur Et ne plus en sortir, Demeurer au fond De tes pensées, Être toujours la sœur  de ton âme, Le frère de ton cœur, Le parent de ton bonheur, L'enfant de tes délires, A jamais je veux, Être en toi, A toi, Pour toi. Six pieds sous terre, Continuer d'avoir, Mon espace en toi, Oui,c'est le rêve, Que je chéris.

  Regarde ce coucher du soleil, Observe les oiseaux migrer, Vois-tu comment le grand jaune disparaît, Pour laisser place Au croissant? Observe toutes Ces personnes Regagnant leur gîtes. Alors dans un moment, Le jour laissera place A la nuit, Le bruit au silence, Le travail au repos. Contemple cette métamorphose, Parce que t'es mon coucher du soleil.

Et si, Et s'il s'apprêtait à venir Et s'il avait déjà a Amorcé la descente Endommagé le frein. Et s'il s'apprêtait à se Multiplier en moi Comme une tumeur. Et s'il voulait me Consumer Depuis l'intérieur Et de manière Silencieuse. Conquérir mes Neurones, Envahir mon cerveau. Il sera un tueur silencieux. Et si on le découvrait tardivement. La tumeur serait maligne. Ce manque m'aurait envahi. Ce manque de tout !